A la possibilite de l’anniversaire de Mario Zagallo le 9 aout, FIFA vous propose de redecouvrir l’interview qu’il nous avait accordee on voit quelques annees Afin de evoquer les titres mondiaux d’une Selecao, surtout celui de 1994
Implique dans quatre des cinq victoires du Bresil en Coupe de l’univers une FIFA, le legendaire Mario Zagallo nous explique pourquoi l’edition 1994 aux Etats-Unis a eu une saveur particuliere.
En tant que joueur ou entraineur vous avez ete engage dans quatre des cinq victoires du Bresil en Coupe de l’univers d’la FIFA. Pourriez-vous nous amener vos experiences d’une competition, et plus particulierement d’Etats-Unis 1994 ? Pouvez-vous nous dire en quoi votre edition etait differente des autres ?
Notre difference ne venait aucune nous. Selon la presse bresilienne, nous ne nous inscrivions pas dans la tradition footbalistique du pays. Mais a une telle epoque, la competition etait rude et nous avions une agreable equipe, tres technique, competitive. Avant le coup d’envoi de la competition, nombre ont pretendu que des equipes qui representaient l’ideal le football bresilien etaient l’Argentine et Notre Colombie. Mais nous possedions des propres pensees du football moderne. Contrairement a ce que chacun pensait a l’epoque, empecher nos autres equipes de jouer n’en faisait gui?re part. Je prefererais au passage ne point en entendre parler. Nous avons opte pour le marquage en zone et comptions dans des joueurs de haut niveau, avec Romario, Bebeto, Leonardo, Cafu et Branco. Au niveau technique, il n’y avait rien a redire. Neanmoins, la presse n’etait pas de cet avis et attendait nouvelle chose de la selection du Bresil. Quoi que celui-ci en soit, nous avons fini avec prouver que nous avions raison. Nous avons suivi la belle voie et remporte la Coupe du Monde 1994.
Selon Carlos Alberto Parreira, les matches contre les Etats-Unis et les Pays-Bas ont constitue nos grands tournants de votre campagne. Est-ce aussi votre avis ?
Pleinement. Il va falloir savoir qu’a chaque fois que nous affrontions des Etats-Unis, a l’epoque, nos resultats etaient forcement tres serres, ainsi, votre bien que notre equipe soit largement superieure a Notre un. Je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi. Or justement pendant votre match de Coupe de l’univers, nous avons perdu un joueur. En essayant de se demarquer, Leonardo a balance son coude dans le visage tout d’un Americain, cela lui a valu d’etre exclu. Nous nous sommes retrouves a dix, ca n’a pas ete enfantin. Rassurez-vous, ca n’a pas affecte l’equipe, qui possi?de continue comme si elle comptait onze joueurs.
La retrouve contre des Pays-Bas a-t-elle ete plus determinante i nouveau ?
J’ai ete un match important, ardu. Nous https://datingmentor.org/fr/sites-de-rencontre-asiatiques avons mene 1-0, puis 2-0, ainsi, je commencais a me detendre sur le banc, pensant que nous etions a l’abri. Neanmoins, nous avons concede deux buts sur deux balles arretees : un corner et une touche. A 2-2, tout pouvait arriver. Rassurez-vous, nous avons obtenu un coup franc que Branco a execute a J’ai perfection. Romario s’est ecarte en trajectoire du ballon, qui possi?de touche le poteau avant d’entrer au sein des cages. Nous avons gagne 3-2. Mais je le repete, c’etait votre match Complique. C’etait a qui reprenait l’avantage le premier. Nous avons fera 1 grand match mais avons vecu aussi une jolie frayeur.
Ce match a necessairement renforce J’ai confiance de l’equipe Afin de la finale. Malgre tout, gardiez-vous en tete ces 24 annees de penurie ?
Sans pas de doute. Cela etant, le Bresil avait toutes ses chances. Notre equipe est bien plus complete que l’Italie. Je m’en suis rendu compte depuis le banc. Nous aurions voulu plier l’affaire en 90 minutes, mais nous avons du passer par la prolongation et nos tirs au but. L’important, c’est que nous ayons fini par gagner et remporter votre nouveau titre.
Quelles ont ete des reactions sur le banc si le ballon relache via Gianluca Pagliuca a rebondi via le poteau avant de revenir dans ses bras ?
Nous etions decus, parce que nous pensions tous le voir entrer. Lorsque la balle a rebondi concernant le poteau et atterri dans ses bras, j’ai evoque a toutes les autres : “le loisir n’est jamais avec nous aujourd’hui.” Parfois, les connaissances ne suffisent jamais, il faut aussi avoir le loisir de le cote. Heureusement, nous avons fini par reunir les deux.
Carlos Alberto Parreira nous a confie qu’il lui manquait votre joueur i l’instant de choisir les tireurs pour l’epreuve de verite. Romario s’est alors porte volontaire. Vous en souvenez-vous ?
C’est un souvenir si net que j’ai l’impression d’y etre. Ce qui reste passionnant, c’est que nous nous etions entraines aux tirs au but, persuades que la finale pourrait se terminer concernant votre travaux. Nous avons donc l’ensemble de bon nombre travaille la-dessus, sauf Romario. Cela n’aimait pas les penalties et refusait de s’entrainer. Malgre tout, au moment fatidique, il s’est porte volontaire et Parreira l’a inscrit sur la liste. Son tir a ricoche sur la transversale avant d’entrer dans le but.
Qu’avez vous eprouve i l’instant d’la victoire ?
Je me suis senti beni. J’ai remporte d’extraordinaires victoires et triomphe en Coupe de l’univers avec le Bresil, mais cette fois c’etait different. Si j’ai rejoint le staff technique et les joueurs sur la pelouse, nous nous sommes l’ensemble de etreints et nous sommes mis a prier, comme nous le faisions dans le vestiaire. Sauf que j’ai ete en public, cette fois. Mais n’allez gui?re croire que c’etait programme, j’ai ete une reaction totalement spontanee.
Qu’avez-vous ressenti en tenant le trophee d’une Coupe de l’univers d’une FIFA dans vos mains pendant la ceremonie ?
C’etait un grand moment. Nous le regardions de loin et, soudain, il etait tout pres. C’est le moment du triomphe. On le touche, on le regarde, on l’admire et on se evoque : “C’est le mien.” Nous pouvons etre fiers que le Trophee Jules Rimet soit reste au Bresil, parce que le nouveau change de domicile l’ensemble des quatre ans, au gre des resultats une competition, pour que l’integralite des pays aient une chance de l’accueillir. Cet objet reste tellement precieux ! Je dis toujours que la Coupe de l’univers est une affaire de sang, de sueur et de larmes. Notre sang avec toutes les blessures qu’on se fait concernant le terrain. La sueur, parce qu’on sue pendant 90 minutes, voire plus en cas de prolongation. Quant aux larmes, ce seront des larmes de joie, pas de tristesse.